Sur la route, une nappe de brouillard épais nous enveloppe, je ne vois plus rien… Si, une lueur, une voiture, elle disparaît… On s’arrête. Nous sommes au sommet du mont Aigoual, impossible de voir quoi que ce soit.

                                               CE QUI DOIT VENIR…

1- GRIBOUILLIS

Dessin du rien, du pas encore, de ce qui doit venir, apparaître, s’articuler, prendre forme.Une forme tout de même. Pas une trace, le désir de dire le rien, un trait. Lire « Le presque rien ou le je ne sais quoi » de Jankélévitch.

Activité monacale, pratique zen, économie de gestes, de mots et d’arguments, se concentrer autant que possible sur le simple trait. Que cela soit simple !!!!

Eviter les images, les discours : papier, crayon.

2- PANORAMIQUES

On ne sait rien, trop de brouillard, de fumée, de noir.

Les sites sont choisis non pour ce que l’on peut y voir, mais pour ce que l’on n’y voit pas. La situation est déterminée par la météo, le moment. Brouillard épais, nuit noire, poses longues pour guetter un rien devenant signe. Laisser le temps advenir, devenir ce qui doit être, immédiatement disparaître, pour laisser être à nouveau.

Mise en place du travail

Les dessins seront assemblés en damier sur une plaque d’altuglas blanc translucide, sur le mur.

Les panoramiques photographiques se présentent sous forme de caissons lumineux placés au sol à l’horizontale.
 
 
 
_____________________________________________________________ Jean-Gabriel MASSARDIER    
« Ce qui doit venir … »
   
l'été des arts EN AUXOIS-MORVAN 2008
CRANE _Centre de ressources