Aujourd’hui nous pensons presque exclusivement en termes économiques. Le bien-être économique d’un état, d’une collectivité, d’un individu est devenu synonyme de qualité de la vie et but de la vie même.

En marchant dans cette direction-là nous avons perdu, à mon avis, le contact avec la réalité : pour alimenter ce type de développement nous avons créé un système de production et de consommation qui n'est pas soutenable, qui est extrêmement dangereux pour l’équilibre naturel.

Le pire aspect de notre système en est la conséquence sur la nature, c'est à dire sur notre espace vital. Pas seulement les ressources extraites pour en faire de la matière première, mais aussi ce que nous y ajoutons, c'est à dire les rejets de notre production et de notre consommation. Que faisons-nous de ces rejets ? Où les jetons-nous ? Dans quelle mesure altèrent-ils l’équilibre naturel ? Quelle relation avons-nous aujourd’hui avec ces rejets ? Est-on conscient des conséquences de cette production ? Ce sont toutes des questions qu'à travers mes travaux je cherche à poser au spectateur.